Le Doyen de la Faculté de Médecine et des Sciences Biomédicales de l’Université de Yaoundé 1, la Pr Esther Juliette Ngo Um, a célébré la diplomation de 490 étudiants issus de toutes les filières et spécialités, soulignant que le problème du déficit de professionnels médicaux au Cameroun n’est pas dû à la formation, mais à d’autres facteurs.

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Le Doyen de la Faculté de Médecine et des Sciences Biomédicales de l’Université de Yaoundé 1, la Pr Esther Juliette Ngo Um, a célébré la diplomation de 490 étudiants issus de toutes les filières et spécialités, soulignant que le problème du déficit de professionnels médicaux au Cameroun n’est pas dû à la formation, mais à d’autres facteurs.

Nous les formons pour travailler partout dans le monde. Notre faculté et nos étudiants sont bien représentés partout dans le monde. Le problème du déficit de professionnels médicaux au Cameroun n’est pas dû à la formation, mais à autre chose. Aujourd’hui, nous célébrons l’enseignement que nous avons dispensé, la diplomation, c’est-à-dire célébrer la qualité de la formation que nous avons donnée à nos apprenants. Ils ne sont pas 300, mais 490, issus de toutes les filières et de toutes les spécialités.

Cela signifie que nous avons des médecins généralistes, des pharmaciens, des odontostomatologues, des docteurs en philosophie, des infirmiers spécialisés, vraiment de tout. Et c’est l’occasion de célébrer leur formation et leur employabilité. Notre diplomation, ou plutôt notre leitmotiv, est fondée sur le triptyque de l’enseignement supérieur, et nous pensons que pour l’employabilité, nous leur avons donné les moyens de s’auto-employer. Nous les encourageons et nous restons à côté d’eux, en arrière-plan, pour les accompagner dans leur carrière. Il y en a qui vont, certes, aller dans la fonction publique, il y en a qui vont s’installer en privé, et il y en a qui vont s’expatrier. C’est tout cela que nous célébrons aujourd’hui.

Nous avons également remercié le ministère de la Santé publique, qui a multiplié les centres de formation, avec la multiplication des universités et des écoles de médecine. Ainsi, nos étudiants doivent parcourir les quatre coins du pays.

Il y en a qui cherchent à acquérir des compétences à Yaoundé, il y en a qui vont à Nkongsamba, à Garoua et partout ailleurs. Alors, ce sont d’énormes défis. Il faut pouvoir atteindre les objectifs et réussir avec les moyens limités dont nous disposons.

Nous avons donc des défis à relever, non seulement sur le plan académique, car, tandis que nos étudiants vont dans les quatre coins du pays, nos enseignants sont également éparpillés. Nous devons aller partout pour pouvoir enseigner à nos étudiants. Nous avons fait un plaidoyer pour que le ministère nous accompagne davantage, car cela a un impact important sur le plan financier, matériel et humain.

Voilà le plaidoyer que nous avons adressé au ministère de la Santé. Évidemment, nous avons encouragé les lauréats qui ont surmonté toutes ces difficultés et qui sont heureux aujourd’hui d’avoir mené à bien leur parcours.